- « Nous avons 3 problèmes à ce niveau, l’avancé de la mer réduit la plage et menace les habitations s’il n y a pas de racine et de forêt du littoral qui fixent les dunes et qui font un barrage naturel contre les vagues. le deuxième problème, c’est les embruns marins, c’est ce brouillard marin, salé qui est très nocif sur les fers des bâtiments, c’est pourquoi dans la zone des parcelles Assainies, de Cambérène jusqu’à Guédiawaye cette zone qui fait l’objet de partage les bâtiments qui y seront érigés seront très fragiles parce que le brouillard et la salinité vont attaqué les poteaux en fer. C’est pourquoi, les appareils domestiques et les télévisions ne durent pas dans cette zone. Maintenant, si à la place des forêts nous mettons des habitations, un problème d’évacuation des eaux usées va se poser parce que le système d’égout n’a pas encore atteint cette zone. je pense que nous avons intérêt à protéger cette forêt de filaos et ne pas la décimée, laissée simplement une bande protectrice parce qu’avant on avait une bande sur plus de 250 kilomètres ou plus. Le déclassement de cette forêt du littoral qui avait un rôle de protection des terres va renforcer la vulnérabilité de la presqu’île du Cap Vert aux changements climatiques notamment à l’avancée de la mer et de ses conséquences. il était important malgré la pression immobilière de protéger cette forêt pour atténuer les conséquences des changements climatique dans la région de Dakar »
