Par Nouvelleactu

 

L’association sénégalaise de lutte contre la Lèpre et les maladies tropicales négligées (ASCL/MTN) lutte depuis des décennies contre la lèpre. Malgré la suppression des villages de reclassement, le président de l’Ascl/Mtn soutient que la maladie est toujours présente au Sénégal.

« Chaque année, deux cent (200) nouveaux cas de lèpre sont notifiés aux autorités. Majoritairement, ce sont des cas qui ont la forme multi basilaire, c’est-à-dire, la forme contagieuse. Cependant la lèpre est peu contagieuse car il faut un contact fréquent et prolongé avec un malade non traité ou mal traité pour prétendre être contaminé » explique Papa Mamadou Diagne.

Le président de l’association sénégalaise de lutte contre la Lèpre et les maladies tropicales négligées (ASCL/MTN) informe qu’il mène des actions de sensibilisation et de plaidoyer, surtout pour l’accès des droits des personnes affectées par la lèpre. Toutefois il confesse qu’il y’a des défis qui restent à relever.

« Parmi les défis à relever, il y’a celui de la formation des prestataires de la santé car beaucoup d’agents de santé ont des difficultés pour reconnaitre les signes cliniques de la maladie. L’Etat doit accentuer la formation en faveur des prestataires de la santé » dit-il.

Pour rendre la lutte contre la lèpre plus efficace, le chargé du Suivi et de l’évaluation de l’association sénégalaise de lutte contre la Lèpre et les maladies tropicales négligées (ASCL/MTN) estime qu’il faut mettre l’accent sur la prévention de la communauté.

« La prévention est un aspect important car elle peut permettre à la population et aux malades d’être plus à l’aise. C’est une maladie qui est liée quelque part à l’eau, l’hygiène et à l’absence d’assainissement. Donc nous estimons qu’il faut sensibiliser les populations » a souligné Gorgui Diallo, en marge d’un entretien.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici