Par Younoussa BALDE
Après le Parlement, le Haut Conseil des Collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental et les Elus locaux, l’avant projet de loi d’orientation de la Protection sociale a été partagé avec les acteurs de la société civile et les partenaires au développement.
» Cette rencontre a pour objectif est de partager les grandes orientations dudit avant-projet de loi d’orientation et de les valider ensemble, afin de faciliter le processus de son adoption dans une optique de recherche d’un consensus fort sur le cadre juridique de la Protection sociale qui définit les rôles et responsabilités des acteurs du secteur » a expliqué Mme Aminata Sow délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale.
D’après Aminata Sow, l’absence d’un référentiel législatif a été une contrainte majeure de notre système de Protection sociale qui, outre son caractère inclusif, est marqué par une dispersion et une fragmentation des interventions.
» Toutefois, la Loi d’Orientation constitue une réponse aux défis de gouvernance et de financement de la Protection sociale. Elle permet, à cet effet, d’une part, de décliner les règles et les mécanismes qui régissent le champ de la Protection sociale et, d’autre part, d’institutionnaliser un socle minimum de protection sociale, les principes fondamentaux de son financement durable ainsi que le cadre juridique de sa territorialisation « .
Les acteurs de la société civile, par la voie d’Amadou Kanouté directeur exécutif de Cicodev, ont salué leur implication dans ce processus.
» Aujourd’hui, nous sommes tous là, pour dire avançons » s’est-il exclamé.