Par Younoussa BALDE
Le constat n’est pas très reluisant. Selon Fatoumata Guèye point focal du projet d’autonomisation des femmes et filles handicapées par l’entreprenariat en synergie avec le réseau des femmes de Nguékhokh, 2/3 des femmes handicapées évoluent dans le milieu informel ou bien sont sans revenus.
L’accès à un emploi décent pour les femmes et filles handicapées est une vraie problématique. En cause, en partie, le niveau d’instruction limité des personnes handicapées. Mais il n’y a pas que. Les préjugées sur la productivité des personnes handicapées accentuées surtout au niveau des femmes handicapées, en est aussi une cause.
Dans le monde rural également, les femmes font face à des vulnérabilités économiques, renforcées par le contexte pandémique récent, ainsi que l’insuffisante d’emplois décents. Le Comité des femmes de la fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées (CF/FSAPH) en synergie avec le réseau des femmes de Nguekhokh a organisé hier une journée de formation.
Elle a été axée sur l’entreprenariat et gestion des activités génératrices de revenus (AGRS). Selon Fatoumata Guèye point focal du projet d’autonomisation des femmes et filles handicapées par l’entreprenariat, l’objectif est de renforcer les capacités des femmes et filles handicapées dans la gestion et la pérennisation de leurs activités génératrices de revenus.
La formation est soutenue par l’Ong Oxfam, dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes et filles handicapées par l’entreprenariat en synergie avec le réseau des femmes de Nguékhokh. La rencontre s’est déroulée au service nation de l’éducation et de l’information pour la santé (SNEIPS).
Selon le point focal du projet, les femmes seront aussi formées sur les techniques de fabriques en savon bio, en tenture bio entre autres. « Nous voulons les permettre de s’autonomiser afin qu’elles aient des ressources qui seront pérennes » a renseigné Mme Fatoumata Guèye Mansaly.
La rencontre a été présidée par le chef de division, de l’intégration et de la protection sociale au ministère de la santé. D’après Souleymane Diop, cette journée de formation est importante car elle permettra de renforcer la capacité de résilience des participantes.