Par Nouvelleactu

Dans la soirée du 28 novembre 2024, une personne inhumée dans un cimetière à Kaolack a été exhumée et brûlée par des individus non identifiés. Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) condamnent vigoureusement cet acte qui porte atteinte à la dignité du défunt et de sa famille. Elles exhortent les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d’un procès équitable.

 

Ces organisations rappellent qu’en République du Sénégal, la création, la désaffection, ou l’agrandissement des cimetières relèvent des compétences des maires des communes et des villes (article 81 alinéa 11 et article 169 alinéa 8 du code général des collectivités territoriales).

 » Les maires ont l’obligation de délivrer un permis d’inhumer aux proches de toute personne décédée et de veiller à la sécurité des cimetières  » pestent-elles.

 

Pour rappel, les autorités judiciaires de Kaolack ont ouvert une enquête pour démasquer les auteurs de cet acte.

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