Par Younoussa BALDÉ

Il y avait foule hier au foyer des jeunes de Thiaroye sur mer à Pikine, dans la banlieue de Dakar. L’entreprise Iwaki qui milite dans les actions sociales a rendu un hommage appuyé à l’actrice de développement, Yaye Bayam Diouf, non moins présidente du collectif des femmes pour la lutte contre l’immigration irrégulière (COFLEC).

« Nous sommes très satisfaites d’être honorée par l’entreprise Iwaki. Iwaki s’intéresse aux femmes qui ont fait des avancées selon leur domaine d’activité. Cette année Iwaki a porté son choix sur ma modeste personne, pour récompenser mes efforts consentis dans la lutte contre la l’immigration irrégulière. Un honneur pour moi et pour toutes les femmes avec qui je travaille tous les jours » s’est félicitée Yaye Bayam Diouf.

Au delà des activités de sensibilisation que le coflec mène, le collectif a mis aussi en place une structure pour financer les activités des jeunes et des femmes et les orienter également. Yaye Bayam Diouf a saisi cette tribune pour faire un plaidoyer fort en faveur des femmes.

A l’en croire, les femmes ont besoin de micro crédit, de micro jardinage. « Mais nous, nous vivons dans une zone de pêche. Donc nous estimons qu’il serait important de nous mettre en place des entreprises de pêche. Et pour ça, il faut que les femmes puissent accéder à des fonds d’investissement, pour créer des entreprises afin d’employer des jeunes, ce qui constituerait une réponse par rapport à la migration irrégulière » a-t-elle expliqué.

Parlant, justement de la recrudescence de la migration irrégulière ces deux dernières années, la   présidente du collectif des femmes pour la lutte contre l’immigration irrégulière au Sénégal (COFLEC) invite les autorités étatiques à faire une évaluation sans complaisance des actions qui ont été faites, pour voir ce qui n’a pas marcher et ce qu’il faut améliorer.

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